Atlético Madrid vs Dortmund: Le Carnaval des Fous en Ligue des Champions

Atlético Madrid vs Dortmund: Le Carnaval des Fous en Ligue des Champions

Dans le grand théâtre des rêves qu’est la UEFA Champions League, une bataille épique s’est déroulée sous les étoiles du Civitas Metropolitano Stadium. Le 10 avril 2024, les gladiateurs de l’Atlético Madrid et de Borussia Dortmund se sont affrontés dans un duel où le ballon rond était le seul maître.

Dès le coup d’envoi, les Matelassiers ont montré leurs crocs. À la 4ème minute, Rodrigo De Paul a lancé un missile guidé depuis l’extérieur de la boîte, laissant le gardien adverse figé comme une statue de cire. Le stade a explosé, les fans hurlant plus fort que les moteurs d’un avion au décollage.

La suite ? Un festival de Samuel Lino à la 32ème minute, qui, tel un magicien, a fait disparaître le ballon dans les filets après une série de passes plus tranchantes qu’un couteau de chef. Mais ce n’était pas tout, car Samuel Lino s’est aussi transformé en vilain petit canard, récoltant un carton jaune à la 27ème minute pour une faute aussi subtile qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine.

Les hommes de Diego Simeone ont continué à presser, mais avec une possession de seulement 33%, on aurait dit qu’ils jouaient à un jeu de “je te tiens, tu me tiens par la barbichette” avec le ballon. Antoine Griezmann, meilleur joueur de l’équipe, a dansé autour de ses adversaires, tandis que César Azpilicueta, le clown de la soirée, semblait jouer à cache-cache avec le ballon.

Du côté de Dortmund, le tableau était dominé par le chiffre 67 - comme dans 67% de possession. Ils ont tissé une toile autour de l’Atlético, avec Jadon Sancho en chef d’orchestre, distribuant les passes avec la précision d’un horloger suisse. Mais la défense madrilène était aussi infranchissable que les murs d’une forteresse.

Il a fallu attendre la 81ème minute pour que Sébastien Haller brise le silence avec un but qui a donné de l’espoir aux Jaune et Noir. Mais ce n’était qu’une étoile filante dans une nuit déjà décidée. Felix Nmecha, le bouffon du jour pour Dortmund, a probablement souhaité être invisible, avec des erreurs qui auraient fait rougir un débutant.

Les cartons jaunes ont volé comme des feuilles en automne, avec Emre Can et Ian Maatsen de Dortmund rejoignant la fête des avertissements. Mais aucun rouge à l’horizon - l’arbitre gardant ses cartes plus serrées qu’un joueur de poker.

Quand le sifflet final a retenti, l’Atlético Madrid avait la victoire en poche, mais la guerre n’était pas finie. Le deuxième acte promettait plus de drames, de rires et de larmes. Et peut-être, juste peut-être, un autre tour de magie de Samuel Lino ou un nouveau solo de Antoine Griezmann. Qui sait ? Dans le football, comme dans la vie, tout est possible.